Bâton de sauge blanche

La sauge est connue depuis l'Antiquité et on la trouve aujourd'hui sur tous les continents. De tout temps et en tous lieux, en raison de ses vertus, elle a mérité la vénération universelle, en particulier celle des chamans.

Le nom "sauge" est apparu au XIIIe siècle : il est issu de son nom latin Salvia qui lui fut donné à l'époque de la Rome antique (on la trouve ainsi nommée par exemple chez Pline l'Ancien, ayant vécu de 23 à 79 après J.-C). Salvia dérive en effet de salvus, qui signifie "sain", "sauf", du verbe salvare, "sauver".

Ce nom montre donc bien la reconnaissance générale des vertus de cette plante à tous les niveaux

Sur le plan thérapeutique, ses vertus sont innombrables. C'est pourquoi on l'appelle la "panacée", la Salvia Salvatrix, la sauge "qui sauve et qui délivre".

Elle sert d'entremetteur ou d'intermédiaire entre plusieurs personnes ou entre les humains et le divin; entre les humains et la nature; entre les humains et les esprits de la nature.

Elle permet ainsi la communication, voire la communion, entre les humains et les autres êtres.

Elle possède des vertus occultes, car elle agit sur le mental par l'intermédiaire du cerveau et du système nerveux, qu'elle stimule. Elle favorise ainsi le passage d'un état de conscience ordinaire à des états de conscience extraordinaires, différents, voire supérieurs, et que certains nomment "états de conscience chamaniques".

Elle protège, purifie et harmonise. Aussi, on ne s'étonnera pas d'apprendre qu'elle est utilisée dans la chamanisme, en particulier en fumigations, autrement dit par exposition à la fumée ou à la vapeur de la plante.

Elle est ainsi toujours utilisée par les Amérindiens dans les rituels chamaniques et ceux qui pratiquent de tels rituels en Occident l'on adoptée.

Extrait du livre de Marie Delclos " La Sauge des Chamans "